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CURIOS, l'art africain d'aujourd'hui

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Calico

TOGO

Calico est un pseudo pour une identité sans égale d’un artiste togolais qui a l’allure d’une météorite. C’est une histoire vraie.

Ekoué Arsène Assiongbon est en 1960, année mémorable de l’Indépendance des Togolais. Il quitte Aného pour Lomé et ira jusqu’au Baccalauréat sans en être justement lauréat. La vie active l’attend donc et son apprentissage se déroulera chez un  artisan sérigraphe du quartier Tokoin-Hôpital.

Les dés sont jetés…son talent d’artiste caché s’éveille au contact des écrans de soie et des encriers. Ekoué Arsène noircit des carnets de croquis qu’un jeune client de l’atelier découvre un jour.  Ce jeune client n’est autre que Sockey Edhor, artiste en pleine lumière, qui invite l’apprenti à découvrir son atelier. Très vite l’apprenti fait le pas : il quitte l’atelier de sérigraphie et s’installe dans la communauté d’artistes autour de Sockey.

 

Calico, son nom d’artiste désormais, sera l’hommage à son apprentissage.

Sa curiosité, sa quête d’absolu, son caractère trempé en font un artiste original, ayant le goût de la marginalité. En 1992, avec Sockey Edor et d’autres, il participe à un projet de Symposium entre créateurs togolais et européens piloté par El Loko. Ce projet se fera sans Calico qui prend seul son envol et multiplie expositions et performances en Afrique et en France. Le talent de ses créations, ses « torchons de Dieu », puise son énergie dans son addiction à l’alcool pour produire des œuvres innovantes dans ces années 90 qu’il va marquer.

A 42 ans Calico va tirer sa révérence en seigneur de légende : il est transporté à la morgue après son décès. Décès présumé puisqu’il revient à lui avant d’être inhumé.

« Vie dormante » ? Coma éthylique ? Intoxication ? Ultime performance ?

Calico décède vraiment quelques heures plus tard. Ou trois jours. Plus personne ne sait. Et c’est pour de vrai.